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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 21:21
Voila on est arrivés debut janvier aux Etats-Unis. Mais je me suis degonflée. Je n'ai pas le courage d'aller voir M. Il a du m'oublier. Etre marié. Il a 27 ans maintenant. Et puis si il se rappele de moi, c'est en tant que chieuse qui l'a repoussé. Bref, on ajoute a ca que je ne vois pas comment justifier à ma mere que je veux prendre le train seule jusqu'a une ville lointaine.

Je recommence a maigrir et déprimer, sauf que je deprime dans une nouvelle école. Jusqu'à ce matin ou ma soeur demande a ma mère "j'ai envie d'emmener merdouillette en virée entre filles ce WE dans telle ville". Ma mere et moi on se regarde interloquées... Mon monstre de soeur qui me pourrit la vie veut m'emmener la ou habite M... J'ai comme un doute.

Ma mere accepte, je questionne ma soeur. "Ecoute merdouillette, on va aller le voir, au moins t'auras le coeur net". Moi je panique totalement.

"Merdouillette, arrete de merdouiller, c'est vrai quoi, merdouillette arrettteeee de merdouiller". Lorsque j'ai entendu dora l'exploratrice dire chipeur arrete de chiper, j'ai pensé que ma soeur aurait du deposer un brevet lol)

Nous voila donc parties. Je suis mal, comme les premieres fois. Ma soeur me trouve trop calme, moi je me dit que s'il voit ma soeur, il va meme pas me regarder. Ma soeur est plus petite que moi mais toute mimi, blonde, mince, et sure d'elle. J'ai l'air du vilain petit canard a coté d'elle.

On arrive devant un bar/salle de concert. "M. joue là merdouillette, on y va." Moi je suis tetanisée. Je vais me mettre a pleurer je veux m'en aller. "Il va se rendre compte que je suis naze"

"mais merdouillette, si c'est le cas tu sera fixée. Puis j'ai toujours envié ton coté leger, t'es la plus drôle et la plus maligne". Je suis touchée. Je continuerais bien cette scêne touchante de confessions entre soeur mais je viens de voir M. qui sort fumer une cigarette. Ma soeur continue a me booster mais je ne l'entend plus. Je sors de la voiture et me dirige vers lui. Il ecarquille les yeux en me voyant.

"Mademoiselle, 6 mois sans nouvelles". Bon il se rappelle de moi.. "j'esperais que tu appellerais".

"Mon telephone est toujours en panne, je suis venue a pied. C'est pour ca que j'ai mit tant de temps"

Il bloque, me regarde les yeux grands ouverts, la bouche aussi.

"heu, c'etait une blague M."

Il se marre, j'ai eu peur pendant 5 secondes qu'il me prenne pour une folle.

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 19:17
Je suis partie, les larmes aux yeux. J'ai pleuré pendant deux mois. J'ai perdu 10 kilos après le départ de M. J'ai plus gout a rien. J'ai revu Eve. "Mais t'as été conne de ne pas coucher avec lui. De tte facon consoles toi c'est tout ce qu'il voulait". J'ai pas appelé M. J'essaye de reprendre le fil de ma vie. Je retourne en cours, je m'y ennuie, mes copines ne m'interessent pas plus que ca. On est en décembre. Je fête mes quinze ans. J'ai murit (enfin c'est relatif me direz vous la maturité). Changé d'amies. Prit quelques centimetres.

Un matin, à table. Je déjeune avec ma famille. Enfin ma soeur, mon frère et ma mère déjeunent. Moi, je finis peniblement un verre de jus d'orange. Ma mère s'inquiete, comme chaque matin, elle me pense anorexique, depressive droguée... Elle n'insiste pas trop ce matin cependant. Elle a quelque chose a nous annoncer. Elle me ragarde et me dit " On va aller 6 mois aux Etats Unis" Je blémis. Meeeerde, elle sait. Je beggaye.. Elle est étonnée "t'as tjs révé d'y aller, Ton beau père y est muté 6 mois". Je respire. j'ai cru m'evanouir. Ca se bouscule dans ma tête. Je vais être dans le meme pays que M. c'est un signe du destin. Je le croise 3 fois avant qu'on sympathise et là, je vais aux états unis. On n'est pas dans la meme ville que M. mais j'aviserai. Je m'en fout. J'irai le voir. Ca fait 5 mois que je ne pense qu'a lui, une bouffée de vie m'envahit en pensant au fait que je vais pouvoir le revoir.

On part dans 3 semaines. Ma soeur n'est pas dupe, elle a vu que quelque chose clochait. Que je n'etais pas seulement contente parce qu'on va voyager.Ce n'est pas la premiere fois et je n'ai pas réagit comme ca. Elle me harcele. Elle a 18 ans, on n'est pas tres proches. Je refuse de me confier. Elle m'a eu a l'usure, je lui raconte tout.

"Merdouillette (oui c'est d'elle que ca vient), t'es malade?? T'as été dans sa chambre d'hotel????" Je sens qu'elle va aller raconter ca a ma mere.. mais non, elle veut eviter une crise cardiaque a moman, et on discute ensemble. Elle tente de me raisonner. En vain. Moi je clos le debat la. Me reste trois semaines a tirer ici, et je suis deja aux Etats-Unis en pensée.
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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 13:10
Troisième jour ou je vois M. d'affilée. Je commence à me deconnecter de la realité. Je ne sais déjà plus comment je vais retourner à mon quotidien. Mais un truc que je ne connaissais pas m'envahit. Il fait chaud et l'atmosphère est délicieuse. Je connais le bonheur. Mon père est mort quand j'avais 8 ans, ma soeur quand j'en avais 12. Ma mère est comme un mort vivant. Mon beau père est taiseux et je n'ai pas de relation avec lui. Bref, le bonheur je connais pas. J'ai l'habitude de me terrer dans ma chambre seule. Là je découvre que mon coeur bat. Je sens mon coeur battre. Je sens une sensation incroyable de légèreté, de liberté. Rien que de l'écrire, cette sensation me réenvahit. Tout sent bon, tout est lumineux, Je ne vis rien d'exeptionnel, je suis amoureuse. Je vis dans une bulle.Au bout ed trois jours ce n'est pas raisonable, meme si je suis jeune je le sais. Mais je m'en fous. J'évite la question.

"Je suis venue, tes yeux me manquaient". Je me marre, c'est nul ce que je dis. Il embrasse mon nez. J'ai le nez le plus heureux de la terre.

Il passe son bras autour de mes épaules et me caresse le dos. J'ai pas envie qu'il aille plus loin. Il doit le sentir et ne tente pas plus. A la télé passe un film ou une mere et sa fille se douchent (ca avait un sens dans le film lol). Il me dit" ca a l'air bizarre mais il y a surement une métaphore". Je lui répond sans reflechir " boh, je pense que le realisateur est un obsédé qui se sert de ses films pour assouvir ses fantasmes en se disant que les gens y verront des métaphores". M. est mort de rire. On délire sur tout ca un bon moment.

J'ai toujours été un peu différente des enfants de mon age, plus mature, j'ai grandit plus vite. Ca m'a toujours mit un peu à l'ecart. Là, je remercie le ciel d'être plus mature que les gens de mon age, et de m'interesser a d'autres choses que les boys band et autre futilité (bon en meme temps je m'y interessait aussi, c'est juste qu'il faut pas que M. s'en rende compte). M. va se doucher. Je suis très sage je ne le suis pas, je résiste. M. me regarde en coin en partant "je ne ferme pas la porte, ne viens pas m'agresser sous ma douche petite obsédée" et il se marre. Je lui dit qu'il est toujours temps d'aller chercher une autre fille qui lui a rien demandé dans la rue si il voulait se faire une groupie. "D'ailleurs je connais même pas ta musique". Il se marre et va se doucher, puis se preparer. Il m'invite à aller manger. La tete me tourne tellement je suis bien. On se chamaille, se cherche, on parle. On revient a l'hotel. M. se change. Je ne commenterai pas ses gouts vestimentaires quand il doit chanter. Mais c'est pas terrible. m'en fout ca m'attendrit.

Le temps passe. Je dois partir. M. part demain. Je ne peux toujours pas lui donner mon numero de telephone. Il me laisse ses coordonnées, son adresse. Je promet de l'apppeler, sans le penser. Ca mène juste nulle part.

Il veut m'embrasser mais je ne peux pas. J'ai le coeur brisé et je vais pleurer si je ne m'en vais pas tout de suite. M. ne sait plus sur quel pied danser. Il a l'air déçu.

"Tu dis que tu te mefies de moi, mais c'est toi qui te fiches de moi depuis 3 jours, je sais pas ce que tu veux".

On est deux tu sais!!
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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 12:41
J'ai mal dormit. Toute la nuit, j'ai hésité entre laisser tomber et ne pas risquer de souffrir et tenter ma chance sinon j'aurai des regrets. Je hais mentir. Et là, je mens à ma mère, a M. Et si Eve parle de tout ca a sa mère (elle a la vengeance facile quand elle est blessée) et que ma mere l'apprend, ca va être pire.

Je décide finalement d'y aller. Tant pis si il se fiche de moi, Ca me manque de ne plus le voir. Je veux entendre sa voix. Le voir me regarder comme je n e pensais pas qu'on pouvait me regarder. Le voir pencher sa tete quand il m'ecoute, et sa voix toute douce me repondre. Et son odeur, il sent horriblement bon.

J'avais peur de faire une connerie, et avec le recul, je me rend compte que je suis la plus grande idiote du monde. J'avais peur qu'il m'envoie chier, j'aurais pu me faire violer, attraper une maladie, bref un truc ignoble qui peut arriver a une inconsciente qui se rend dans la chambre d'un mec qu'elle connait a peine. Une fille que je connaitrais me dirait qu'elle va le faire, je la traiterais d'idiote. Malgrè ca, j'y ai été. Au bord du vomissement, les jambes tremblantes et transpirentes (c'est fou comme M. sait faire sortir la beauté qui est en moi :D ) .

J'arrive a l'hotel, je passe devant l'acceuil en disant juste bonjour. Je pense que le mec va m'arreter en me demandant "ou t'espere aller petite menteuse, tu crois qu'on entre comme ca dans cet hotel?" mais rien, un simple bonjour et je passe.

Je monte à son étage. Me dirige vers sa porte, je me sens de plus en plus mal. Je me fais force. J'ai saisit le sens de cette expression a ce moment là. Je suis venue la, alors advienne que pourra, Je frappe a la porte.

M. m'ouvre. Il a l'air étonné. Mon coeur s'arrete de battre pendant les plus longues secondes de ma vie.

Il me fait un grand sourire et ouvre grand la porte.

"Je pensais que tu ne viendrais pas, j'avais peur de ne plus te revoir". Je reste plantée là, a sourire.

"Ben entres, on va pas se parler a distance"

Il va s'asseoir dans le fauteuil. Je m'avance lentement. je vais m'asseoir à l'autre bout du fauteuil. Crispée comme une otarie, mes mains sur mes genoux serrés, je regarde devant moi, enfin j'ai la coolitude d'une none de 87 ans. M. me propose a boire, Je ne réalise pas trop ce qui m'arrive. M. se remet a me parler, peu a peu je me détend. Il me dit attendre le manager et un des musiciens.j'ai mal au coeur, je n'ai aucune envie que ces deux mecs viennent me briser mon ptit rêve eveillé. Mais en bons zikos, ils arriveront 2 heures plus tard.

M. me désarconne totalement. Il ne m'approche pas trop, ne tente pas de me tripoter, ni quoi que ce soit. je suis un peu perdue car je ne sais plus trop ce qu'il veut. M. gesticule dans tout les sens, il a l'air nerveux. Il me fait marrer. Au bout d'un moment, je le taquine, il me regarde et éclate de rire.

"Elle me trouve nerveux la demoiselle qui n'ose pas faire un geste?"

Je me marre, c'est vrai que j'ai l'air bete à ne meme pas oser bouger la tête. On se taquine, le feeling est revenu, on se marre. M. met de la musique. Moi j'attrappe un chapeau et me le colle sur la tete. Il vient se mettre derriere moi "t'as le look, on va te prendre dans le groupe".

Je finis par aller me vautrer sur le lit.

J'attrape des notes "des remarques sur les morceaux qu'ils jouent sur scene"

Il vient s'asseoir près de moi. Moi je me sens rerougir. Il a son bras qui effleure le mien. Voila un autre detail tres bête, on a toute connu ca, mais le monde entier cesse d'exister parce que son bras effleure le notre.

Il attrape ma main, cest quoi ca? Ca c'est la cicatrice de mon operation pour enlever un petit kist. Il le caresse et me dit qu'on dirait la lune.

"t'es un rayon de soleil qui a la lune tatoué au milieu de la main". Bon t'es un baratineur M, mais ca change de "tes yeux sont aussi bleus que l'ocean -d'autant plus qu'ils sont verts mes yeux-.

Je n'ai pas le temps de me demander si je suis prete a l'embrasser.Car on frappe à la porte. Le manager et deux musiciens. Je me raidis. Violente descente sur terre. Je suis intimidée par eux. L'un d'eux m'ignore, l'autre me dit bonjour, et le troisiéme lance "qu'est ce qu'elle fout la, faut te preparer M.". M. prend ma defense et lui dit de me parler plus gentiment. L'autre s'excuse mais M. le coupe. Il continue de me parler. Moi je suis mal avec trois mecs en plus dans la pièces. Le retour à la réalité est trop brutal. Je lui dit que je dois partir, que j'ai rdv.

"Non, pas encore, restes. C'est a cause de ce connard? Il parle mal à tout le monde, restes. Je lui defoce la tete si tu veux". Et il fait mine d'aller l'attaquer. Je suis morte de rire. M fait un m 70 à tout casser et à la carrure d'une crevette.Moi ca me plait, mais une petite fille de 5 ans lui mettrait la misère si elle se bat avec lui. Il me refait ces yeux de cockers, me supplie. Mais je decide d'y aller.

"On a même pas manger". On a bu un verre M, même trois canettes en fait, c'est deja bien.

"Donnes moi ton numero de telephone". Non M. désolé mais expliquer à ma mere pourquoi un mec qui parle anglais m'appele alors que je suis sencée être avec Eve depuis deux jours ca va pas le faire. Je dit que mon telephone est en panne.

"reviens demain alors" "Jé t'en soupllieeees". L'entendre me dire ca en francais me fait craquer.

OK M. a demain
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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 18:46
Je suis impressionnée de lui parler mais je ne sais pas. Quelque chose de lui me me en confiance. Il a une voix douce, quasi feminine. J'essaye de lui faire la morale sur le fait que c'est pas bien de se moquer de mes copines et de leur problemes de chauffage interne mais il sent bien que dans le fond ca me fait marrer et on se prend un fou rire.

Eve me fusille du regard, elle n'entend pas notre discussion, mais n'a pas l'intention de perdre sa place de centre du monde. On se remet a parler. Il me demande mon prénom, On parle de moi, il est drolement a l'ecoute. Il me parle de lui, il fait une petite tournée européénne. je suis vachement impressionnée. Je me rappele vaguement que je ne suis que merdouillette, 14 ans et que mes heures sont comptées avant que je doive rentrer chez moman. Ceci dit la maintenant je veux profiter, alors je suis une etudiante et je discute avec lui.

J'adore la musique, on parle un long moment des Doors, d'autres groupes. Il me demande ce qui m'a poussé a faire ces etudes de sciences politiques. Bonne question, qu'est ce qui m'a poussé vers mes etudes imaginaires? Je lui repond la verité, que j'ai été fascinée par Che Guevara, puis par extension la politique sud americaine, puis par la politique tout court. Ouah premier non mensonge. Je me sens mal de lui mentir. Mais vu que je me dit qu'on ne se reverra pas...

On parle comme ca quasi deux heures, avant qu'ils me dise qu'il est temps pour lui d'aller faire les repets et les balances pour son concert. Il me propose de venir. Je sais que si j'y vais à ce concert je vais etre en retard. Je refuse poliment. Il me fait les yeux doux et insiste. Meme pas une demi heure?? Bon avec ce regard de cocker que j'abandonne au bord de la route et le fait qu'Eve, elle, allait surement les suivre, j'accepte. Je ne serai surement pas trop en retard et puis l'idée d'Eve remuant ses seins devant lui en on absence, je ne peux pas.

On va vers la salle. M. ne calcule pas Eve, a peine a t'il du remarquer qu'elle etait là. C'est donc ca qu'on ressent quand on est le centre d'attention. Eve fulmine, moi je profite. Il est attentionné, m'aide a trouver de quoi m'asseoir et être a l'aise, m'apporte a boire (il me propose une bierre, j'esquive et bois un coca je suis une menteuse, mais pas une menteuse très rock'n'roll il faut croire).

M. est sur scene il repete. Moi je reflechis. Je me sens mal a l'aise. L'impession de jouer avec le feu. De ne pas etre assez mature pour gerer tout ca. Mais ces apprehension sont melée a un sentiment de bonheur intense. Dans il fond il ne s'est pas passé grand chose, mais que le mec de mes reves s'interesse a moi, semble me trouver drole et interessante et veille a ce que je sois bien, me remplit de bonheur, j'ai les joues toutes rouges et je regarde béatement. Mais je décide d'ecouter l'autre coté de moi. Celui qui doute.

M. ne doit ëtre qu'un charmeur. Il m'a amené ici pour coucher avec moi et moi j'ai pas envie d'être la numero 325 alors je me leve et met ma veste. Il me voit et me fait signe de patienter 2 minutes. Puis il vient me voir. J'avais peur qu'il se fache. Mais il a l'air tout triste. Je lui dit que je dois vraiment partir, meme si ca m'a fait plaisir de passer la soirée avec lui. J'ai un petit pincement au coeur. Non en fait j'ai un gros chagrin mais je m'en vais. Il me fait une bise sur la joue et me dit a bientot. Il dit au revoir a Eve de loin, elle est vexée comme un poux, elle ne comptait pas partir. Je m'avance vers Eve et la sortie mais il me lance de justesse "on peut se voir demain soir? Je reste encore deux jours".J'hésite. Mais non, je dois etre serieuse, Puis ce manque de confiance en moi me dicte que je vais y laisser des plumes, cette bombe ne peut pas etre vraiment gentil et s'interesser a moi. Je refuse et il a vraiment l'air decu et desappointé, J'ai envie de lui balancer que j'ai 14 ans mais je n'y arrive pas. Il me dit qu'il est a l'hotel X demain et apres demain, que je passe si je veux le voir,il me donne son numero de chambre et me dit qu'on ira manger ensemble ou boire un verre. Moi je me dit "tu parles, C'est moi que tu veux manger puis jeter comme un mouchoir". Mais il me regarde avec une telle sncérité, il a vraiment l'air d'etre triste que je ne veuille pas le revoir. Alors je dit peut etre..

Je pars de là, mon hésitation sous un bras, Eve enragée sous l'autre et je rentre chez moi. Ma mere me demande comment ca s'est passé. "Normal". Comment on explique à sa mere qu'on vient de vivre la journée la plus irréèlle de sa vie (sa très courte vie je vous l'accorde) et qu'on se demande ce qu'il va se passer...
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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 18:41
Eve, un brin salope sur les bord comme d'hab s'arrange pour serrer ses bras et faire ressortir ses seins en lancant des regars langoureux à la table d'à coté. Au bour d'un moment l'un des mec avec M. demande en anglais pour rapprocher les tables. On parle pas trop mal anglais, On accepte. Enfin Eve accepte. Moi, je me contente de rougir, suffoquer et avoir la tete qui tourne. M. est deux places à coté de moi. Donc en face d'Eve qui continue à faire la chaudasse. Le mec a coté de moi me parle.Je me force a répondre parce que je me dis que je resterai un looseuse toute ma vie si là, ce coup ci, pour la troisième fois , je me défile quand M. est à moins d'un metre de moi.

J'ai la grosse tete du mec à coté de moi qui m'empeche de voir M. Le mec me pose des questions. Instnct de conservation je ment. Eve et moi on s'amuse parfois a draguer des mecs (enfin ils draguent Eve et je tiens la chandelle). On ment sur notre age a chaque fois. Les betises de filles de 14 ans. Là, je vois bien que M. n'a pas 14 ans. Je sais que mentir ne me menera a rien, mais je veux prolonger le plus possible ma chance. Alors si Michael, pote de M. me demande mon age, J'ai 18 ans. Ca passe. Ce que je fais dans la vie? Heu j'etudie, les science politiques (ce que je comptais faire comme études plus tard, m'enfin bon j'avais pas le niveau a 14 ans lol). J'invente je blémis, puis je suis sauvée par le gong. Il doit partir un peu avant les autres. Il part et je le regarde pour lui dire au revoir quand il part, je baisse les yeux. M. les baisse en même temps que moi et on se retrouve les yeux dans les yeux. J'ai l'impression qu'on se regarde au dela des yeux. Dans l'ame.

Il me refait ce sourire pour lequel je serai prete a louer ma mere (ouais la vendre quand même pas, je l'aime bien dans le fond). Mais je n'arrive pas à lui parler. Je me hais. Le moment de non retour ou il va tourner la tete et moi aussi arrive, mais il change de chaise et vient s'asseoir a coté de moi.

" Elle a un probleme hormonal ta copine? Elle a l'air d'avoir très chaud"

Il m'arrache un sourire, et on s'échange un regard complice. Voilà lancée notre histoire.
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 16:49
L'année est finie, j'ai été occupée avec des examens, des vacances. J'ai encore un peu pensé à LUI, mais je ne suis pas débile. Je croiserais Johnny Depp ou un mec aussi beau que lui, la petite merdouillette que je suis ne s'imaginerait même pas pouvoir exister. à ses yeux

Je passe mes vacances à glander avec Eve. EVE. La copine, italienne, aguicheuse, limite allumeuse, yeux noirs, cheveux noirs, pulpeuse, dejà deux histoires "sérieuses" et bien plus de flirts. Je passe inaperçue quand je suis avec elle. Elle sait user de son decolleté, lancer des regards sans équivoque. J'arrive à peine à lever les yeux du sol. Regarder quelqu'un est pour moi une torture. Je suis aussi timide qu'elle est extravertie. Je suis la bonne copine à qui on parle pour approcher Eve. Mais Eve est mon amie depuis à peu près 10 ans. On en a quatorze et demie maintenant et je lui pardonne le fait qu'elle se la pete, parce qu'Eve et moi on est inséparables, complices et on se marre. Dans le fond, Eve m'aide à m'ouvrir aux autres et à grandir, même si elle me complexe.

On n'en est pas moins très unies. Au moins pour quelques semaines encore. Quand j'ai été celle qui à séduit M. (mon poteau s'appelera M. dorénavant). Elle n'a plus supporté de ne pas être le centre d'attention Ca nous à séparée et pour être honnete, j'étais tellement transportée par ce que je vivais que je l'ai à peine remarqué. Je n'ai plus remarqué grand chose en fait, mis à part M. Je n'ai pas vu ma vie changer, jusqu'au jour ou j'ai perdu M. et tout mes repères.

Mais pourquoi je vous parle d'Eve? Car en cet après midi de juillet, Eve et moi avons le droit d'aller trainer en ville jusque 21 heures. Le début de la liberté. De vraies Thelma et Louise, on ne se sentait plus.

On s'avance dans une rue où il y a une salle de concert. Pas immense, mais respectable. Devant cette salle un attrouppement. Et M. parlant avec un groupe de gens. J'ai cru mourir. M. tourne à peine la tete, me regarde en coin et me fait un sourire en coin "bonjour mademoiselle", clin d'oeil.

Là, la fille géniale qui devrait sommeiller en moi s'arretrait, sourierait, sortirait deux ou trois phrases géniales et engagerait la conversation et rayonnerait par sa confiance en elle et son sourire.

Merdouillette elle, elle begaye, presse le pas et plante là le mec de ses reves. Elle se dirige vers un café avec Eve, les larmes aux yeux et lui explique que le mec est son poteau dans lequel elle s'est romantiquement explosé quelques mois plus tot.

"Laisse tomber, il est chanteur, beau comme un dieu, il n'a pas du te remarquer, tu vas te faire souffrir".

Merci Eve, tu as toujours su trouver les mots qui me réconfortent. Mais une demi heure de déspespoir plus tard, M. débarque avec ses amis. Je crois halluciner, mais ils s'asseyent près de nous. Je me console en me disant que j'aurait un quart d'heure pour le regarder, j'aurai au moins la chance de le revoir une dernière fois.

Petit regard en coin et sourire amusé de M., je tourne la tête, je fais semblant que ce que me raconte Eve est passionant. Je suis vraiment une naze.
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 16:43
Foutue journée. Comme toute les autres en fait. J'ai 14 ans, des cheveux blonds qui ne ressemblent a rien, Je me trouve trop grande, trop timide, je suis a la limite sauvage. Je n'ai aucune confiance en moi. Je ne fais pas partie des jeunes cools. Pantalon trop large, tshirt, pull en laine. On me confondrait plus avec Kurt Cobain qu'avec Claudia shiffer. J'ai connu le deuil, ma soeur est morte deux ans auparavent; J'en suis restée très méfiante, renfermée, inapte a exprimer des sentiments. Je suis en retard par rapport à mes copine d'écoles, bien plus dégourdies avec les garçons que moi. Je n'ai pas de succès. Je ne veux pas de copain. Je me contente d'imaginer, de rêver, d'aimer platoniquement des garcons qui ignorent mon exitence. Des vieux de 16 ou 17 ans lol; Je suis emotionellement imature et pas prete a changer.

On est en février. Un mercredi. Je rentre de l'école. Eve m'attend, on à l'habitude de glander ensemble lorsqu'on à pas école. Je me presse en revassant, 14 ans que moman me répete qu'a force de ne pas regarder ou je marche je vais me prendre un poteau (m'en suis déjà prit trois ou quatre, mais je m'en fiche je préfere réver en marchant, laisser mes pensées vaguabonder). Et voilà que je m'explose dans un poteau. C'est marrant comme quand un fait marquant vous arrive, On se rappele des moindre détails. Je pensais à mon chat, qui la veille m'avait fait rire. Je souriais betement quand je me suis prit ce poteau. Le poteau m'a regardé en riant. Le poteau etait beau comme un dieu. Une des plus belle beauté que j'ai vu de ma vie.

Je suis tétanisée, Mes muscles sont coincés, j'ai la bouche ouverte, l'air d'avoir vu un fantome. Je sens mes forces me quitter, des sueurs froides m'envahir, j'ignorais qu'on pouvais sentir son coeur battre jusque dans ses pieds. Je sens mes tripes se retourner. je sens ma vie changer, L'air que je respire, l'atmosphère, les son, tout change. Subir un coup de foudre est tout sauf sexy. J'ai l'air d'un lièvre tétanisé voyant arriver les phares d'une voiture. Si je ne me reprend pas, je vais me faire écraser.

J'ai cru me prendre un poteau, je suis rentrée en collision avec l'amour de ma vie. Je ne vois que ces yeux noisettes, ces cheveux bruns foncés bouclés qui entourent ce visage. Ce sourire charmeur. Mon poteau s'est baissé pour ramasser les feuilles que je viens de laisser tomber et me les tendre avec un "s'il vous plait mademoiselle" à vous faire fondre le pire des aigris acariatre. Cette voix douce, cet accent.

Je prend mes feuilles, souris et m'en vais. Je suis dévastée. Impossible d'expliquer ce sentiment que qqun nous manque, après qu'on l'ait vu quelques secondes. Je ne suis pas la seule a avoir ressentit ca. Comment je vais vivre en sachant que cette merveille existe. Cet homme d'une beauté incroyable et d'un charisme incroyable.

Je suis une chose immonde 14 ans, pas assez bien pour lui. Je me sens comme la pire des merdes. Pourquoi m'avoir fait miroiter pendant quelques instant la vie avec lui, et devoir retourner à un quotidien insipide, remplit de plein de choses, sauf de lui.

Je vais aller me plaindre chez Eve, qui va mettre ca sur le compte d'un nouvel amour platonique.

Moi je vais continuer ma route, tristounette. Convaincue que jamais je ne reverrai mon dieu grec. Le destin en avait décidé autrement. Mais je devrai attendre 5 mois pour ca.
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 16:38
Pourquoi je commence ce blog?

Cela fait des annnées que je me tais, Que chaque fois que j'entend parler de toi, je ravale mes larmes, mes souvenirs et mon envie de parler de toi, De cette histoire, ce cadeau que la vie m'a fait en me permettant de vivre une telle histoire d'amour. J'ai promit de me taire,

Ais-je vécu notre histoire ou l'ais-je inventée? Est-ce un rêve ou la réalité? Qu'importe,

Alors pourquoi raconter cette histoire publiquement, sur un blog. Parce que je me la suis raconté trop souvent, J'ai besoin de partager, De raconter ces quelques mois, ta peau, ton odeur, ton sourire, tes yeux, notre bonheur.Ce bonheur interdit, tabou. Coucher mes souvenirs tant qu'ils ne sont pas tout à fait évanouis. Assouvir cette envie de hurler au monde entier que tu as existé, A quel point je t'ai aimé.

J'ai besoin de raviver ce ue nous avons vécu, car de m'être tue tant d'années, je n'arrive pas à avancer. Je dois affronter ce chagrin. Je tairai ton nom, je l'ai juré lorsque tu es mort. Mais j'ai besoin de me confier.

A ceux qui voudront lire ce blog, je coucherai au fur et à mesure de mon besoin, de la force que je trouverai pour parler de tout ca. je remercie ceux qui me liront et espère éviter ceux qui me jugeront.


A toi mon ange, mon coeur, mon amour. Que je puisse rouver la force après tant d'années de continuer ma vie, de retomber amoureuse, de rire à nouveau sans avoir cette mélancolie. Pouoir me remomorer ton existence en n'éprouvant que du bonheur. Te trouver une place dans mon coeur, tout en laissant la place pour quelqu'un d'autre. Tourner la page tout simplement;

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