Le blog de merdouillette

On est encore dans une nouvelle ville, avant un concert, je suis fatiguée de tout ca, plus la date butoire arrive, plus ca me parait long, j'ai tellement l'impression d'attendre le jour ou il fera son dernier concert que je sens chaque seconde passer, leeen-te-meeeeent. En plus je sursaute a chaque sonnerie du telephon, persuadée qu'il va encore prendre son air desolé et me dire que fnalement.. Mais bon pour l'instant rien.

Il était de mauvaise humeur ce jour là, je m'inquietais ces derniers  jours de ce petit ami parfait qu'il etait devenu, c'en était inquiétant mais ce jour làil se rattrape. Il râle en se levant, il rale en mangeant, il rale en se douchant, j'ai tord d'avoir laissé trainé la serviette, j'ai tord de ne pasaller assez vite, il me soule. Je suis tentée de le laisser aller seul à la sall,mais fidele a lui même il me fit son regard "mais pourquoi tu es fachée" je laisse passer, j'y vais avec lui, patience merdouillette, bientot tu seras chez toi.

On est dans cette mini salle de concert, M. est assis a une table la tete sur son bras, je le regarde, 'jai pas grand chose d'autre a faire, et il est tellement irritable que je ne lui parle pas. Je le trouve toujours aussi beau, il a au moins ca pour lui quand il est imbuvable.Je lui trouve quand meme les cheveux trop longs. Je lui dirait bien mais c'est pas le jour. et de tte facon une queston me vient a l'esprit, je tente de la poser mais je reste bouche bée. heu c'est qui ce mec qui prend mon cheri dansses bras. Il arrive par derriere et met sa tete sur son epaule. Il me fait un mauvais effet, y'a des gens comme ca, qui nous mettent mal a l'aise, M. a l'air heureux de le voir. Il se tombent dans les bras, le mec, qui n'a visiblement  pas capté que j'etais avec M. s'assied entre nous, j'ai une vision imprenable sur son dos, je me lamente sur le fait que je serai jamais débarassée de tout les gens que M. connait, et il a vraiment de droles de gouts pour chisir les gens qui l'entourent. J'en suis a me demander si je suis aussi bizarre que ces gens quand M. se rappele qu'il y avait quelqu'un derriere le mec "c'est merdouillette, une amie" le mec se retourne avec un hein hein, il aurait dit rien a cirer c'aurait été pareil. Je décide d'aller faire un tour, M. a l'air de meilleure humeur, je vais me refugier chez John.  Il m'explique que c'est le mec qui a decouvert M. et lui a fait signer son contrat;Ahhhhh ben merci  mr.

"rales pas merdouillette, il habite loin tu l'auras pas das les  pattes" oh ben domage.

M. et ce mec finissent par nous rejoindre, le vieux se rendat compte que je suis ENCORE là, (ouais j'insiste en plus) finit par me parler, il pue l'hypocrisie, je ne dis rien, comme d'habitude. M. va chanter, lemec discute avec le manager, moi je fais tapisserie. M. sort de  scene etils reparlnt, tout a coup le mec parle d'un homme qui est mort. Je vois la tete de M. changer.Visiblement il ne savait pas,  il se referme totalement et abrege un peu la discussion on s'en va. Je n'ose pas  parler à M. je ne lui ai plus parlé depusi ce matin  depuis qu'on a quitté l'hotel ce matin.Je marche derriere, M. a lair un peu en etat de choc, puis il se rendcompte que je ne suis pas a coté de lu, me cerche et me prend la main.  Je tente une question

"c'est qui ce mec qui est mort?" je vois que ca l'aneanti, j'aurais peut etre pas du lui en prler, il me dit juste qu'il a commencé a jouer de la gutare pour lui avant, au tout debut de sa carriere. Je ne dis rien, je crois que c'est sans doute le jour ou j'ai le plus senti l'ecart entre nous.Je n'ai aucune idée de quoi dire ou faire.On rentre à  l'hotel, M se couche, la seule chose que je trouve a faire c'est me coucher a coté de lui et poser ma tete sur son bras, il me sert. Le lendemain  il est inconsolable, le jour d'apres aussi.Et moi je me sens de plus en plus immature.

On est encore à la maison, je dors, il est à peu près 7 heures quand on sonne à la porte, je maudis M. et lui file quelques coups de pieds pour qu'il aille ouvrir, après tout c'est encore pour lui, ça me soûle. Il finit par se lever. Je l'entend descendre, ouvrir la porte, parler, mais je me rendors, je ne sens pas le danger, arriver, un danger d'un mètre, qui sent les chocopops, me grimpe dessus,

"toi aussi tu dors tout nue"?? Dieu merci non, je me fais ecraser la tete par le mateur de tétés de 3 ans qui me sert de neveu, sa soeur arrive, je tente de faire la morte mais un enfant ça ne lâche pas l'affaire, jamais. Je me fais donc arracher des cheveux, secouer. Ceci dit je m'en fout, tant que je peux rester sous a couette, seule

"junior sors de sous ma couette, Junior ne me mord pas les orteils, juniooooooooooooooorrrrrr"

Purée qu'est ce qu'ils font la.

"MMMMMMMMMMM" je suis d'humeur horrible quand on me réveille. Je hurle son nom jusqu'à ce qu'il arrive et passe sa tete innocemment par la porte, genre le mec qui n'a pas remarqué que deux monstres tentaient de me tuer.

"qu'est ce qu'il foutent la?"

"sur toi la, ben il t'aiment bien?" Il faisait   ça tout le temps, ça m'énervait au plus haut point, faire semblant qu'il ne comprend pas ce que je dis.

"ce qu'ils font la dans la maison, putaiiiiiiiin M"

"tu ne devrais pas dire putain devant eux" l'hôpital se fout de la charité "puis ils vont se sentir rejetés"
c'est la que j'ai commencé à le soupçonner de les avoir fait venir pour me montrer qu'il assurait, car quand il éludait les questions c'est qu'il avait un truc a se reprocher, mais bon les avoir sur ma tete a 7 heures du mat c'est pas le meilleur moyen de me donner envie de procréer.
 
"MMM, dégages les moi" "et pourquoi ils sont la?"

"ta belle soeur avait un rdv aujourd'hui"

"et elle les sort d'une maison pleine de gens pour les amener ici???" Il a du suffisamment vouloir fuir ma question que pour les emmener en bas a ce moment là "ils étaient tous occupés je suppose"oui oui mon cheri je te crois casses toi.

Je tente de me rendormir mais les cris en bas m'en empechent, c'est la que je regrette d'avoir insisté pour qu'on ai une toute petite maison

je descend mal lunée, les petits mangent des chips, je ne releve meme pas, mis a part des chips, M ne sais rien manger d'autre. Il tente un bisous, mais je le repousse je suis fâchée, il n'a jamais voulu avouer que c'était bizarre que la veille il discutait avec ma belle soeur et que ce jour la, elle nous amène les petits. Mais jai laissé tomber.

"je ne compte même pas lever le petit doigt, c'est toi qui a accepté de les faire entrer"

"j'allais pas laisser ta belle soeur dans la merde"

"si"

"j'allais pas les laisser dehors"

"ben si"

"merdouillette"

"bon ok, t'as pas eu le choix, n'empeche je veux pas m'en occuper tout seule"

"on le fera a deux, comme une famille" sourire de vendeur de teleachat, mais non,mais non je ne le sens pas le plan foireux. M. a passé la matinée a quatre pattes a jouer avec eux, moi j'ai tenté de fuir chez Aelyn, mais j'ai cédé à M. et à ses supplication, ok on ira au zoo, je deteste les zoomais on ira. Je suis une vraie tatie danielle en herbe ce jour là :D

"tu pourrais sourire merdouillette"

"j'aime pas l'exploitation des animaux a des fins de divertissement"

"tu dramatises pas un peu???" mais pas du tout. M. a l'air de s'eclater avec les monstres, moi cam'inquiete car il a vraiment l'air d'avoir un manque, de vouloir un bébé. des enfants, M. propose d'aller manger une crepe

"t'as un probleme contre l'exploitation des crepes a des fins digestives" cretiiiiiiiiiiiiiiiiiin mais bon je ris, les petits aussi.On mange, on rentre, M arrive meme a leur faire faire une sieste, chapeau l'artiste.


Je vais faire quelques courses. Qund je rentre je vois M. sur un fauteuil, junior sous un bras, juniorette sous l'autre, il leur joue de la guitare, ce ne sont plus deux monstresmais deux bouchons tout ensomeillés que je retrouve, et là declic, machine a hormone lancée, je veux un bébé avec lui tout de suite.

On termine quand meme la journée sobrement, :D , le soir on sort on rentre tard, je me couche, pour la premiere fois, je m'imagine ce que ca serait d'avoir un bébé avec lui, de le voir tenir mon bébé dans ses bras, de faire grandir notre bébé ensemble, je decide tout de meme que de 1° c'est trop tot, de 2) rien ne me dit qu'il sera un pere idillique, ca attendra.  Apres toutmalgre toute sa bonne volonté, il me delaisse souvent, je ne veux pas savoir ce que ce serait avec un bébé. Jem'endors dans les bras de M, un pe charginé quand même

Bonne année a toutes, merci de vos voeux.

Je suis rentrée il n'y a pas longtemps, j'atteris et je dors, demain je me remet a la tache, va falloir me replonger dans mes souvenirs, j'ai été totalement deconnectée pendant trois semaines.


Vais aler voirsi ily a du nuveau chez fofie (j'espere), myrefloflo (:D),  faudrait  me reenvoyer une invit, jepeux plus venir surton blog (ilmedit que mon invit est perimée), maneve, ta belle poupée va bien? tatiana ton fiston a pu passer aux travers des microbes et gastros? Il a bien du pousser. ca va bien toi? ET la chups de keepsmile elle a toujours la forme olympique? Et chez annaet mika, ta puce et ton (heu j''allais ecrire puceau mais ca ne convient pas :D) puceron vont bien?


Bon c'est le probleme de commencer a citer, on oublie tjs aumoins une personne :D

On est rentrés à la maison. M. s'est vautré ce matin là dans le fauteuil ses deux pieds sur la table basse, celle qui n'était pas là d'ailleurs la première fois ou on a habité ici. Je vais me rouler en boule contre lui, il met son bras autour de moi, comme chaque fois que je vais me coller contre lui :) c'est rassurant cette constance. au début je craignais tjs qu'il me repousse, ai ce n'est jamais arrivé alors j'ai été en confiance, je crois que c'est la seule personne sur terre (avec moman peut être :D) en qui j'ai eu confiance totalement.

"On fait quoi aujourd'hui?"

Il ne répond pas. Il a son doigt sur ses lèvres, pensif. Il devait déjà savoir que le musicien ne continuerait pas les concerts et qu'il était dans la merde. "Je veux rien faire, voir personne" Okkk
"enfin sauf toi" Ah quand même.

"tu ne veux pas qu'on passe la journée dans ce fauteuil? On mangera, dormira, fera l'amour et regardera la télé ici"

"heu ouais ok si tu veux" je me suis demandé ce qui lui arrivait


"on ne passe pas assez de journées sans bouger d'un fauteuil". Il m'a dit ça sans bouger, d'une voix mystérieuse, pensive, tjs affalé les pieds sur la table, un doigt sur la bouche les mains sur le menton. Il me faisait ça de temps en temps, c'était son coté philosophe a deux balle. Je m'y étais fait je ne relevais meme plus.  L'été indien touchait a sa fin,  à mon grand regret.

"ok mais je vais me chercher un pull". Avant de me lever je regarde ses chaussures, il a des pieds énormes, des chaussures encore plus énormes; Ça avait un coté petite fille impressionnée par les chaussures de son papa. Pourtant on avait pas une relation comme ça. Mais ses chaussres me rassuraient. Je ne sais pas pourquoi.ses pulls aussi (alors que ses pantalons et ses t-shirt pas du tout, je devrais peut être en parler a un psy :D ). Ses lacets étaient défaits,  j'ai retiré ses chaussures et je les ai mises. (c'est la que je me remercie d'avoir noté tout ça sur le moment, je les trouve précieux ces souvenirs insignifiants)

"tu transpire pas c'est cool"

"tu sais faire des compliments c'est cool :D"


Là je me rappele deux choses très précisément, son odeur, j'ai l'impression de pouvoir encore la sentir rien que de repenser a cette journée. Douce et divine odeur.Et la tète qu'il a faite quand je me sus levée pour aller chercher un pull . ses cheveux étaient a peu près a la meme longueur que le jour ou je lui ai parlé pour la première fois, non en fait il était coiffé pareil. Il avait un sourire mi attendrit mi moqueur et un regard malicieux de coté. Je l'ai regardé le coeur tout chaud, en e disant que ça faisait quelques temps que je ne profitait plus de lui, je veux dire en me rendant vraiment compte de ma chance.


"dépêches toi petite voleuse de godasses, on a une journée chargée de prévue dans le fauteuil". Ca me fait rire. Je monte péniblement les premières marches avec des chaussures 4 pointures trop grandes pour moi, pas lacée "et rapporte a bouffer tant que t'y es" Espèce de gougat machiste va :D. on vu que c'est a peu près la seule fois ou ce n'est pas lui qui m'a servit , je n'ai pas relevé

je redescend donc. Je passe parla cuisine , j'attrape  des chips (nourriture de base de M. et moi
 du temps béni ou je ne grossissais pas).

J'arrive donc avec les chaussures de M. un gilet de M , une culotte et un t-shirt a mois, des chips et a boire, la grande classe.j'ai un grand sourire.

Qui s'efface quand je vois M. au téléphone, enfinsurtout la tete qu'il tire. OK, comprit, la journée est annulée, y'a une repet/interview/réunion/ ou que sais je qui va me faire passer aux oubliettes.
 
M. arle moi je m'assied, il me regarde l'air désolé. Je vais mettre m'asseoir dans la cuisine. Il me rejoint un peu plus tard. "On va devoir trouver un musicien pour dans trois jours, et qu'il soit pres a monter sur scène avec nous, fais chier je pensais pas que machin partirait si vite". Je me sens fautive. Et M. me fait de la peine . Autant il en a marre des concerts, autant je sens qu'il a des sentiments ambivalents, il ne veut pas risquer de tout gâcher et de perdre son contrat avec sa maison de disque. Mais il en a gros sur la patate de me planter

"bon ben vas y appelles des gens"

"merdouillette c'est pas si facile , je suis pas superman"

"a mes yeux t'es le plus fort et t'en es capable". Je lui ai dit ca avec un regard plein de sincérité et d'admiration avec toute la niaiserie et la naïveté qu'on a 15 ans. Mais ça marche.Il sourit, et bombe le torse de fierté.

"de tte facon t'as pas le choix M.  soit tu réussit, soit tu réussit, puis je t'aurai bientôt pour moi toute seule". Il a rit, puis les autres musiciens sont arrivé (j'avais mit un pantalon entre temps :D). Le manager a amené un mec. Ils ont répété pendant 3 jours. Ils ont été pus ou moins au point pour le concert, moi j'ai ue fois deplus due résigner a attendre après mon prince charmant, et a le regarder avec admiration  car il avait vraiment besoin de moi a ce moment la. Me suis ennuyée si vous saviez :D (et surtout si vous saviez comme je regrette de ne pas pouvoir passer une journée à le regarder)

On repart en concert. M. est moins motivé que moi encore, il est à bout. On arrive à la salle. au bout d'un moment je regarde M. Il s'est recroquevillé dans sa chemise, les bras devant ui, se rongeant l'ongle du pouce, le regard dans le vague. On m'aurait dit qu'il venait de survivre a un accident d'avion, je n'en aurais pas douté.

"ca va?"

"ouais ouais"

"ca se voit"

Il sourit "j'en ai marre, je suis fatigué".

je me dit qu'il est quand même fort n etat de choc pour qqun de juste fatigué.

"t'es sur?"

"oui oui" Je lui fais mon regard insistant de "on la fait pas a merdouillette celle la jeune homme"

"ca me stress de devoir aller jouer sur lalbum de ce mec (celui qu'il admirait)"

aaaaaah ouais j'avais totalment oublié

"si il t'a fait venir c'est qu'il te trouvait a la hauteur"

"ouais je sais pas..Je devrais peut etre annuler"

"c'est vrai t'es nul, tu devrais laisser tomber la musique et devenir vendeur de pizzas"

"te moques pas merdouillette j'en ai vendu après mes études"

"j'aurais adoré te connaître a ce moment" il me regarde étonné

"t'es sérieuse?"

"ben oui" c'est vrai je rêvais d'une vie tranquille, lui et moi, "on aurait des ptits boulots de merde, et on vivrait dans notre bulle le soir et a nuit. Ou mieux, on vivrait dans un fourgonnette, avec un matelas et on dormirait dedans et on travaillerait juste pour avoir de l'argent pour quelques semaines et on voyagerait le reste du temps"

Il reste pensif quelques instants "tu déteste tant que ça notre vie??" "ben non, juste ton travail". Il sourit, "c'est honnête au moins".je me sens un peu honteuse d'avoir été si franche "mais j'aime la vie avec toi" J'ai un grand sourire épanoui, c'est vrai, j'aime la vie avec lui sinon je ne supporterais pas tout le reste

"puis t'as bientot finit avec les concerts"

"et je te jure qu'il n'y en aura plus avant au moins un an" Il avait mit sa main sur mon epaule, je sentais sa chaleur

J'ai sourit mais je me suis dit merde, un an seulement?? Il a du s'en appercevoir car il s'est empressé de rajoutter "ou deux plutot, tu sais ca va etre long" Je lui ai attrapa la tete entre mes mains et je lui ai fait un ptit bisous, vite fait avant qu'on ne nous voit

"tu vas y aller alors?"

"ou ca?"

"ben enregistrer en studio pour ce mec"

Il avait completement oublié que ca le tracassait. Il y a été, il a été à la hauteur comme d'habitude.